top of page

Témoignages

C'était quand on a déconfiné et qu'on avait enfin le droit d'aller voir nos proches à l'extérieur. J’ai suggéré d’aller voir ma sœur dans sa cour. Tout de suite, ça a été l’orage, les regards de mépris, les soupirs découragés… comme si j’étais vraiment irresponsable de penser faire ça. On est pas allé finalement.

Femme  |  24 ans

OUI. Une intervenante est sur place 24 heures sur 24, 7 jours par semaine. Tu peux lui téléphoner en tout temps.

Est-ce je peux être écoutée en tout temps ?

OUI. Tu rencontreras une intervenante à chaque semaine. Lors de cette rencontre, tu pourras établir, avec elle, tes besoins et tes objectifs.

Est-ce que je vais être aidée dans mes démarches ?

NON. Afin d’assurer la sécurité de l’ensemble des personnes résidant dans la maison, aucun visiteur n’est autorisé à venir et notre adresse est confidentielle.

Est-ce que je peux recevoir de la visite ?

Questions fréquentes

La violence conjugale en temps de pandémie

En mars 2020, les écoles de toutes les commissions scolaires ont fermé pour quelques semaines, pensions-nous. Les centres commerciaux, les magasins, les restaurants… tout a fermé dans l’objectif de protéger la population contre le coronavirus. Étant bien entendu un service essentiel, l’Accueil pour Elle est toujours ouvert. Au printemps dernier la violence conjugale était même, pour plusieurs ménages, exacerbée par cette quarantaine imposée par le gouvernement.

En mars 2020, les écoles de toutes les commissions scolaires ont fermé pour quelques semaines, pensions-nous. Les centres commerciaux, les magasins, les restaurants… tout a fermé dans l’objectif de protéger la population contre le coronavirus. Étant bien entendu un service essentiel, l’Accueil pour Elle est toujours ouvert. Au printemps dernier la violence conjugale était même, pour plusieurs ménages, exacerbée par cette quarantaine imposée par le gouvernement.


Durant ces semaines de confinement qui se sont vite transformées en mois, quelques femmes et/ou familles ont fait des demandes d’hébergement et ont bénéficié de nos services. La plupart de ces femmes, nous téléphonaient de l’épicerie ou de leur maison pendant que leur conjoint était brièvement absent pour nous parler de leur réalité. Plusieurs femmes nous racontaient l’impact négatif que la quarantaine avait sur elle et sur leur conjoint. Pour certaines, le conjoint contrôlait tout ce qu’elles faisaient. D’autres devaient gérer des comportements inacceptables de ce dernier. Plusieurs de ces femmes vivaient en permanence avec leur conjoint en arrêt de travail et tentaient de tout faire pour éviter un épisode de violence. Les déplacements, appels téléphoniques et pauses de leur  réalité sont devenues des événements de plus en plus rares pour bon nombre de femmes. De plus, venir en maison d’hébergement durant le confinement faisait peur à certaines femmes qui nous ont questionné sur les mesures d’hygiène mises en place.


À la fin du mois de mai 2020 le déconfinement graduel a commencé, de même que celui de plusieurs femmes victimes de violence conjugale lesquelles ont décidé finalement de venir en maison d’hébergement. Elles ont alors dû faire face à différentes mesures sanitaires. Ces différentes mesures sont en place depuis ce temps pour renforcer la santé et la sécurité des femmes hébergées et des intervenantes.


Plusieurs mois plus tard, nous constatons que les femmes victimes de violence conjugale ont été doublement affectées par cette pandémie. D’abord par ce confinement qui a bousculé leur quotidien et ensuite par leur conjoint. La fréquence et la gravité de la violence conjugale ont aussi augmenté dans plusieurs foyers. Si la pandémie a eu un impact dans votre relation amoureuse, n’hésitez pas à nous contacter au 450-371-4618.


SOURCES :

Paroles d'Elles octobre 2020

Paroles d'Elles octobre 2020

Urgence 24/7

1/3

Que ce soit pour toi-même ou quelqu'un de ton entourage, nous sommes là pour t'aider.

bottom of page